Bonsoir,
Le but des Allemands étaient de rendre à Paris son aspect habituel de "ville-lumière". La vie parisienne reprend rapidement ses droits : théâtres, music-halls, cinémas ouvrent rapidement leurs portes et connaissent une affluence considérable. En date du 19 juillet 1940, le journal "Le Matin" écrivait :
*** Sur les boulevards, presque tous le cinémas sont ouverts. Pour dix francs, même moins, on a un fauteuil d'orchestre dans une grande salle d'exclusivité. Il est vrai qu'il n'y plus maintenant de grandes exclusivités et que les films présentés datent de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Mais le public est content de ce qu'on lui donne. ***
... le public est content de ce qu'on lui donne... y compris les navets de réalisateurs allemands comme l'annonce publicitaire ci-dessous.
Remarquons la manière d'écrire la lettre S de l'affiche du film "Une cause sensationnelle"... en version française au "Helder" et en VO au "Triomphe".
Bien cordialement,
Francis. |