Le propre (si l'on peut dire) de la culture nazie, c'est d'avilir ses ennemis, où ceux qu'elle désire amoindrir.
Présenter "le corbeau" sous le titre "une petite ville française", ce n'était certainement pas innocent.
Ne pas oublier que dans le même temps, la même propagande présentait Churchill comme un ivrogne, l'armée françase comme une troupe de nègres, et attribuait aux juifs toute les laideurs physique et morale de toute l'humanité.
Quand ils filmaient des prisonniers soviétiques (ou français, ou anglais) ils avaient soin de mettre au premier plan les visages des plus moches, les plus dégénérés. Et quand ils filmaient des Allemands... ils avaient, aux ordres des réalisateurs, toute une compagnie de playboys, en coiffure et uniforme impeccables, et qui chantaient comme des choristes entrainés. Ces super soldats (super pistonnés) n'allaient jamais au front, et restaient aux ordres de la Propagandastaffel.
Goebbels était passé maître dans l'art de la désinformation.
Il a fait des émules, depuis, à voir les journaux télévisés actuels! Mais ceci est une autre histoire. |