Antony Beevor traite de façon exhaustive les viols commis par l'Armée Rouge en Allemagne: des malheureuses étaient violées par des dizaines de soldats, le plus souvent de la Russie d'Asie; il reprend même un témoignage d'une jeune fille de l'époque qui vit un Mongol (sic) si excité qu'il n'eut même pas le temps d'ôter son pantalon que c'en était déjà "fini"...(une armée d'éjaculateurs précoces?). Certaines devenaient les "petites amies" d'un officier ou d'un sous-offcier, évitant ainsi le viol collectif avec les dégâts physiques (et psychologiques) que l'on imagine. Néanmoins, l'Etat-major soviétique s'inquiéta de ces pratiques, non pas à des fins humanistes mais sanitaires, blennos, siphyllis et autres chancres mous remplissant les hôpitaux de campagne (je doute d'ailleurs qu'ils les aient attrappés chez les Teutonnes!). Les vols de bicyclettes, dans un autre genre, furent aussi interdits: les soldats, souvent ivres, ne savaient pas les conduire et beaucoup finirent sous les roues des GMC ou des T34! |