ESPERIA (traduit de Sette Anni di Guerra Edizioni Ardita, Roma 1961 –
Volume secondo, p.1380)
« Pendant l’occupation française de la zone d’Esperia, les Marocains commirent d’innombrables violences sur les femmes de tous âges (de 13 à 84 ans), et aussi sur les hommes qui avaient tenté de les défendre. Sur la photo, quelques femmes « marocchinate ». Autre photo, don Alberto Terrilli, curé de Santa Maria Maggiore di Esperia, « marocchiné » lui aussi, et mort du traumatisme. Sur les horreurs des troupes marocaines contre les populations civiles à Esperia, Pastena, Lenola, Pofi, Campo di Mele, Castro de Volsci, Ausonia, Itri, Pontecorvo, et de toute la région montagneuse entre Cassino et la mer, on peut lire dans un rapport, textuellement ce qui suit : « Prés de 2000 femmes violées, parmi lesquelles 20 pour cent contaminées par la syphillis, et prés de 90% par la blennoragie ; de nombreux enfants nés de ces unions forcées ; quarante pour cent des hommes contaminés par leurs épouses ; une centaine d’hommes également violés, prés de 800 hommes assassinés pour avoir voulu défendre l’honneur de leur mère, épouse ou fille ; 81% des habitations détruits, et 90% du bétail volé ; valeurs, bijoux et argent totalement volés. |