Selons certaines sources, il semblerait que l'armée italienne a été d'une brutalité exceptionnelle en Ethiopie. On parle d'exécutions d'indigènes par absortion de ciment, qu'on leur faisait couler dans la gorge, comme volaille qu'on gave.
Est-ce dans une optique obsessionnelle culinaire? Les sévices transalpins étaient souvent de nature bucco-digestive.
En novembre 1942, les premiers véhicules italiens entrant à Nice ont investi la place Masséna, à la recherche de la mairie. Avisant le grand bâtiment du casino municipal, ils ont cru que c'était la Mairie, l'ont investi, baionnette au canon, et ont fait lever les bras au seul supposé militaire en uniforme: le portier voiturier du casino. Le malentendu s'est vite dissippé, les bouillants soldats du Duce ont compris que la mairie se trouvait ailleurs. L'ennui, c'est que le quiproquo avait eu des témoins, et que les Niçois attroupés rigolaient et se gaussaient sans se gêner! Ce qui a beaucoup vexé le commandant du détachement, qui a fait saisir quelques uns de ces rigolards. Dont le père d'un de mes amis, Jo B.... Les Niçois trop sarcastiques se sont vus intimer l'ordre de vider chacun un petit flacon d'huile de ricin. Produit aux vertus laxatives bien connues.
Et mon pote a conclu "Dix ans aprés la guerre, il ch.... encore!"
Mais nous sommes bien d'accord, ce n'est pas du massacre de populations civiles. Les Allemands, dans le même contexte, auraient tiré dans le tas. |