Est-ce faire oeuvre d'historien, de débusquer ces violences secrètes? Dans la mesure où elles ont été générales, dans tous les camps, on ne pourra jamais établir un palmarès négatif des pires comportements.
Un de mes potes, ancien du maquis de Bretagne, un soir où on s'était imbibés à la Kronenbourg, m'a raconté qu'en 1944, il avait flingué un prisonnier allemand qui ne voulait pas donner son alliance. A l'appui de ses dires, il a même enlevé son alliance, m'a montré le prénom gravé à l'intérieur, qui n'était pas un prénom français. |