Peut être que les Américains n'ont pas encore envie de s'abaisser à de l'autoflagellation, comme nous le faisons nous mêmes, depuis quarante ans à propos de la guerre d'Algérie? Ils ont combattu autrefois, et combattent encore un ennemi cruel et barbare, méprisant les conventions, les lois de la guerre, et prônant le règne de leur barbarie.
Ce sont des évidences que nul ne peut contester.
Personne d'honnête, ni personne d'intelligent.
Il n'en reste pas moins qu'un historien désintéressé et impartial aurait traité le sujet dans une période non conflictuelle, et lles n'ont pas manqué, dans les années 60, 70, 80, 90. Bizarrement, ça n'inspirait personne à ce moment là.
Faudrait il en conclure que le zèle historien et le goût de la recherche ne sont venus qu'à un moment politiquement propice?
Il ne s'agit pas de "criminaliser la critique" mais exprimer des doutes, trés légitimes sur les motivations des auteurs, qui font oeuvre de propagandistes plus que d'historiens.
Quant au procédé psittacidien qui consiste à renvoyer un raisonnement en l'inversant, il s'apparente aux petits jeux infantiles des cours de récréation, mais ça peut aussi se pratiquer dans l'autre sens. Gare à l'effet boomerang. |