*** Refaire l'histoire à son compte est une spécialité nationale.***
Ah non ! M.... alors ! :) La violence des termes que vous avez employés dans votre "croisade" de réhabilitation du pauvre soldat italien vous interdit - de facto - de tomber dans les mêmes simplifications pour l'armée française ;-)
Plus sérieusement, quant à la question des PzI et II de votre précédent message, je voulais dire que le fait que des blindés modestes aient formé les gros bataillons de la Heer en 1940 (comme en 41 et même 42 d'ailleurs) est la preuve que la qualité prêtée à un matériel est surtout relative à l'usage qu'on en fait. L'Allemagne nazie a gagné ses campagnes avec de nombreuses caisses à savon très mobiles et parfaitement bien insérées dans un dispositif interarmes efficace; Elle a en revanche perdu toutes ses campagnes basées sur l'emploi des "gros machins".
De même, les Matilda (II bien entendu) présents dans le désert fin 40 et écrasant la 10a armata s'étaient quelques mois plus tôt écrasés eux-mêmes - comme tout le monde - sur les défenses antichars allemandes improvisées à base de canons de flak de la tête de pont d'Abbeville, sans que le moindre Stuka ou panzer ne soit intervenu. En revanche, j'ai sous les yeux un récit de combat lors duquel un bataillon d'infanterie allemand se débande littéralement face à un assaut "à l'ancienne" (c'est le moins qu'on puisse dire) d'un régiment d'infanterie soviétique. Ceci se passe le ... 23 juin 1941.
Qu'est ce que cela prouve en termes qualitatifs généraux ? Rien en soi, si ce n'est la nécessité absolue d'user de nuances.
Mais on ne va peut-être pas en discuter plus avant, ce n'est pas le sujet ... |