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Batailles & Blindés / Collectif

En réponse à -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1me permettre de juger? de arcole

certes de d.zambon le samedi 18 mars 2006 à 08h04

L'occupation italienne en France n'avait somme toute aucune raison d'être violente pour de multiples raisons: les Italiens se sentaient plutôt "péteux", en général, d'avoir à accomplir une telle tâche. On a beaucoup parlé sur la "véritable" motivation des Italiens dans leur protection de la communauté israélite azuréenne, mais il n'en reste pas moins que le désastre fut complet lorsque ceux-ci se retirèrent. Enfin, les armées d'occupation, tant en France que dans les Balkans,étaient constituées de troupes fort peu entraînées et équipées de façon disparate. Je ne sombre pas dans le misérabilisme mais quand on y regarde de près, même si nombre de productions italiennes étaient de valeur, leur disponibilité était réduite en raison de l'incapacité de l'industrie italienne à les produire à grande échelle. Que la motivation des troupes italiennes, en général, ait été altérée par leur mépris des Allemands et leur caractère anglophile ou francophile (encore qu'il faille nuancer sur ce point, car l'arrogance française et anglaise en agaçait plus d'un), je vous l'accorde volontiers. Je n'ai jamais voulu prétendre que le soldat italien moyen était un guerrier hors pair... il n'en avait ni l'envie, ni la possibilité matérielle. Mais au contraire, je ne pense pas qu'il fut moins courageux qu'un autre et les scènes de panique, de redditions, de situations ubuesques, sont le lot de toutes les armées. Le soldat français ou le soldat allemand n'échappent pas à cette règle. Les Australiens refusèrent de monter plusieurs fois à l'assaut à El Alamein et Montgomery était préoccupé par les désertions. Allemands et Russes prirent des mesures sévères pour lutter contre elles. Ce que je trouve intellectuellement indigent, et historiquement non avenu, c'est de vouloir systématiquement comparer l'armée italienne aux autres armées à la même époque. L'armée italienne n'avait pas les moyens d'entrer en guerre et aurait dû s'abstenir, en dehors d'ailleurs de toute autre considération politique, soeur latine ou pas. L'épisode du pas de l'oie (passo romano) est en effet grotesque et fut rapidement abandonné. La corruption du régime fasciste, une industrie naissante, les luttes intestines de grandes familles industrielles du Nord, un roi dépassé par les évènements (il était pas grand, ok..., deux guerres qui ont bouffé les stocks militaires et empêché l'évolution des matériels et des tactiques d'emploi... tout doit être pris en compte, tout comme la politique extérieure, ou la mauvaise foi française et britannique, qui ne s'alarmaient guère de la montée d'Adolf Hitler.
Pour en revenir à une de vos allégations, je ne peux vous laisser dire que le CSIR fut minable. Lisez Milza, qu'on ne peut accuser d'une quelconque subjectivité. Les Alpini (ce n'était plus le CSIR mais l'ARMIR) donnèrent despreuves de courage, de résistance et de combativité extraordianaires, dans des conditions climatiques terribles. Les restes des armées roumaines, hongroises et du XXIV panzerkorps doivent aux trois divisions du corps alpin du général Nasci le fait d'avoir rompu l'encerclement de plusieurs divisions blindées et motorisées de la garde. Elles y ont laissé plus de la moitié de leurs effectifs... en reconnaissance de leur courage et de leur comportement humain lors de l'été 42, l'URSS, dans les années 70, a permis à l'Italie d'ériger le seul monument aux morts, à Nikolajevka (lieu de la dernière bataille), dédié à des troupes de l'Axe en terre russe.
Une dernière chose encore: le Chemin des Dames a été conquis par le 5ème corps italien. On parle beaucoup des Français sur la Piave, mais il y avait aussi des divisions italiennes qui se battaient en France (et les brigades Garibaldi depuis 14).

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