Bonjour !
Allons bon en sommes-nous arrivés à la discussion sur les titres, en refusant d'examiner le contenu s'ils ne nous semblent pas engageants ?
D'une façon générale, les réponses à mon dernier post tendent à ajouter de nouvelles règles jusqu'ici non dites et non écrites, comme de ne pas demander d'explications à quelqu'un qui vous accuse d'affirmer
toujours des thèses non démontrées, sans citer et encore moins développer le moindre exemple.
Quant à mes interventions à moi, elles tendent à faire préciser des raisonnements, des degrés de certitude, etc. Par exemple dans le débat, si bien parti, sur Mers el-Kébir, ce n'est pas moi qui ai introduit Paxton, c'est un contradicteur, comme si ce nom était à lui seul un argument et sans le moindre effort d'adaptation à ce dont il était question.
Certaines attaques sont d'autant plus dérisoires que j'ai derrière moi une certaine production publiée, qui répond d'elle-même à bien des objections et inquiétudes, avec un aperçu assez complet sur mon site, et j'en indique souvent les liens.
On s'est gaussé parce que je demandais les sources de citations qu'on m'opposait, c'est quand même un comble et le degré zéro du débat forumique ! Cela dit je suis tout prêt à admettre, et je le fais moi-même à l'occasion, qu'on ait des souvenirs vagues mais quand même certains d'un témoignage ou d'un fait intéressant, et qu'on en fasse état en demandant poliment si quelqu'un n'a pas la référence précise. C'est cela aussi le débat, et l'entraide. Et c'est peut-être en cette matière qu'il faut le plus soigner le ton, au lieu de prendre avec mépris les autres pour des "Cosette", façon Thénardier plus que Jean Valjean !
Donc, reprenons : sur Mers el-Kébir, je suis moins affirmatif que Jacques quant à la préméditation d'une guerre franco-anglaise par Vichy dès la remise du premier ultimatum, voire avant. Mais je conviens que le soir c'est chose faite et que tout le gouvernement (seul Laval faisant des réserves) se tourne vers Berlin pour obtenir un desserrement des clauses de l'armistice permettant de retrouver une force de frappe contre les anciens alliés. Ce que Paxton ne voit pas, c'est que Hitler calme le jeu. Il se contente (p. 100-101) de reprendre ce que tout le monde a dit avant lui sur les velléités de Vichy d'attaquer Gibraltar, Freetown, etc. sans en expliquer le caractère velléitaire. En cela il fait, mais oui, un cadeau à Pétain, de même d'ailleurs que sur Montoire comme je le montre dans mon dernier article publié :