Bonjour !
A présent j'entre un peu plus dans le vif du sujet et voudrais cerner en deux mots l'importance, dans la vie de Hitler et dans sa politique, de sa relation avortée avec sa demi-nièce, Geli Raubal.
Le livre décisif, peu exploité par mes prédécesseurs, est celui tiré par Turner des déclarations d'Otto Wagener en 1978. Il y a là des conversations rapportées avec une grande précision, qui n'ont fait l'objet d'aucun démenti fondé sur la confrontation des emplois du temps, les anachronismes éventuels, etc. Il en ressort que Hitler a connu alors une véritable tentation de s'humaniser, qu'il y a résisté de toutes ses forces, poussant plus ou moins consciemment la pauvre fille vers le suicide, et que ce "sacrifice" a achevé de le rendre impitoyable, en même temps qu'il a canalisé sa vie pulsionnelle vers des objets moins perturbants, telle la (relativement) solide et patiente Eva. |