A toute l'extrême droite, qui a conservé depuis des générations, et selon la phrase de Drieu La Rochelle, la nostalgie du temps où elle couchait avec l'Allemagne.
Dans la mesure où le nationalisme, c'est l'amour exacerbé de son pays, avant tout autre, on ne peut que trouver surprenant que le traumatisme de 1940 ait installé de façon si durable dans les esprits l'Allemagne comme suzerain du nationalisme français.
Quand on se souvient du chauvinisme cocardier des Poilus de 14, qui ne se sentaient nullement inférieurs aux "Boches", et glorifiaient tranquillement la suprématie de la culture française, du soldat français, des armes françaises, des chefs français, on ne peut qu'être frappé par cette démission et mise sous tutelle.
Le dernier nationaliste français véritable aura été le général de Gaulle, qui a non seulement dit non à la défaite et à Hitler, mais qui a su aussi à l'occasion dire non à Churchill, Roosevelt, ou Staline.
A l'heure actuelle, l'extrême droite française reste encore empêtrée dans sa vieille allégeance à l'Allemagne et aux fantômes de la collaboration. Il n'existe pas de vrai parti nationaliste français.
Enfin, bon, ceci n'est que mon opinion, mais je la partage! |