Re-bonsoir René,
Le comportement d’Aubry avant, pendant et après Caluire aurait en effet mérité d’être un peu plus étudié qu’il ne l’a été.
Sa responsabilité écrasante dans l’arrestation de Delestraint, le fait qu’il soit à l’origine, avec Bénouville, de la présence de Hardy chez le docteur Dugoujon, les « aveux » de 52 pages qui lui valurent les bonne grâces de la Gestapo… autant d’éléments qui auraient dû en faire un des principaux suspects.
L’indulgence d’Aubrac, pourtant tout puissant à l’époque, lors du mea culpa d’Aubry est tout aussi étrange, surtout en comparaison de l’acharnement qu’il mettait à confondre Hardy…
Tout cela me fait dire depuis longtemps, qu’avant même le rendez-vous Caluire, le coupable avait été fabriqué et désigné… il s’appelait René Hardy.
Bien cordialement,
JRG |