N'allons pas trop vite en besogne... - Où la mémoire s'attarde - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Où la mémoire s'attarde / Raymond Aubrac

En réponse à -4 -3 -2
-1La réunion du 19 juin 1943 de Nicolas Bernard

N'allons pas trop vite en besogne... de Jean-Robert GORCE le lundi 13 octobre 2003 à 14h33

Bonjour, bonjour,


**Réunion capitale ? Cette réunion devait être une réunion "comme une autre" - ce n'est qu'a posteriori que cette réunion devient capitale, puisque aboutissant à un rendez-vous à Caluire, où se rendra Barbie.**

Justement au moment où Aubrac écrit son bouquin cette réunion est capitale.

**- il est certain que le lieu de la réunion de Caluire n'a pas été évoqué - Lassagne hésitant entre deux locaux.**

Faux, ce n'est pas certain. Dugoujon a évoqué deux fois, je l'ai de plus interviewé le 11 septembre dernier et il me l'a confirmé, le fait que Lassagne avait, depuis plusieurs mois, une autorisation permanente, sans nécessité d'accord préalable avec Dugoujon, d'utiliser sa maison pour les réunions de Résistants. Lassagne n'a donc fait que PREVENIR Dugoujon de la réunion du lendemain, le 20 au cours du déjeuner. Mais la décision avait été prise avant puisque Larat a été averti de ce lieu, le 20, vers 10 heures. Selon toute vraisemblance, le lieu de la réunion a été sinon décidé, du moins évoqué dès la réunion chez Lonjarret. Le témoignage de Lonjarret recueilli par Antoinette Sachs en octobre 1944, va dans le même sens.

Le point sur lequel je suis d'accord avec vous, c'est que TOUS les témoignages des protagonistes de cette affaire sont contradictoires. Vous dites que tout le monde se trompe, je dis que tout le monde ment. La raison de ces mensonges est évidente : il ne fallait pas entrer dans le club des suspects de Caluire. L'évolution des déclaration de Lassagne est à cet égard tout à fait symptomatique.

La petite chose qui différencie Aubrac des autres c'est que l'affaire Hardy vient de lui. C'est lui qui a émis les premières accusations, entrainant bien vite dans son sillage tous les autres, trop contents de ce coupable idéal.

A bientôt,

JRG

*** / ***

lue 1170 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes