Si on se rapporte à l'introduction du compte-rendu, Raymond Aubrac avait souhaité la présence de deux de ses amis historiens (mais non spécialistes de la période) :
Jean-Pierre Vernant (ancien résistant lui aussi) et
Maurice Agulhon (spécialiste du XIXe siècle)
Les spécialistes des années noires et de la Résistance ont été conviés à partir d'une liste établie par les deux journalistes avec l'avis de Raymond Aubrac. Là, les observateurs ne s'étendent pas sur les raisons extra-historiques des noms retenus. C'est plus loin lors de la présentation de chacun des chercheurs que l'on apprend que la plupart ont des relations privilégiées avec les Aubrac.
Une constante apparaît : ils dénoncent tous la méthode de Chauvy, et, tout en reconnaissant l'intérêt réel de certains des documents qu'il a exhumés, disent tous leur certitude que Raymond Aubrac n'a rien dissimulé d'important.
Daniel Cordier, lui, est plus mesuré : il a accepté l'invitation car il était désireux de savoir pourquoi selon lui, les Aubrac n'avaient pas dit toute la vérité sur 1943. Mais il est persuadé que les Aubrac sont insoupçonnables de trahison.
Bien cordialement,
René Claude |