Bonsoir - bonjour,
Je viens de commencer une relecture la plus consciencieuse possible du compte-rendu de la table ronde organisée par deux journalistes de Libération qui en furent aussi les modérateurs - Antoine de Gaudemar et Béatrice Vallaeys - pour répondre au livre de Gérard Chauvy "Aubrac, Lyon 1943".
Ce débat a eu lieu le 17 mai 1997 dans les locaux du quotidien.
Après une introduction du journal, tous les historiens invités : Azéma, Douzou, Veillon, Bédarida, Rousso, Cordier, Agulhon et Vernant disent le pourquoi et le comment de leur participation, insistant sur tel point déontologique ou telle exigence méthodologique.
Dans ses rapides présentations, un élément revient chez tous les historiens académiques :
ils ont tous le mot "scientifique" à la bouche... Sauf Cordier (seul historien "amateur" invité et acteur-témoin de la période abordée) et ils avouent presque tous être des amis de plus ou moins longue date des Aubrac, ce qui n'est pas selon moi un état très "objectif" pour aborder "scientifiquement" un dossier selon eux très complexe.
Bien cordialement ,
René Claude
PS : Le même débat aurait pu être organisé avec des historiens spécialistes de la Résistance mais n'ayant aucun lien d'amitié avec les Aubrac. |