Pragmatisme ! - Les rivaux de Charles de Gaulle - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

Les rivaux de Charles de Gaulle / Anne Laurens

En réponse à
-1Liens de René CLAUDE

Pragmatisme ! de Francis Deleu le lundi 15 septembre 2003 à 23h56

Bonsoir,

S'il est évident que l'administration américaine ne néglige jamais ses intérêts économiques, il est tout aussi évident que Roosevelt en lançant l'opération "Torch" répondait aussi aux demandes pressantes de Staline d'ouvrir un second front contre l'Allemagne. Ajoutons que Roosevelt était habité par la hantise de voir l'Afrique du Nord envahie par les troupes allemandes et la flotte française basculer dans le camp de l'Axe.

Roosevelt répéta à plusieurs reprises qu'il s'abstiendrait de reconnaître tout homme ou tout mouvement prétendant représenter la France et cela jusqu'au moment où la France libérée pourrait librement choisir ses dirigeants.
Robert Murphy relate que lorsqu'il fut envoyé en AFN, le président lui dit, très fermement et très solennellement: "Vous limiterez vos négociations avec les représentants français, au niveau local, aux préfets et aux militaires. Je ne veux aider personne à imposer un gouvernement au peuple français".

Le carte "Giraud" s'est imposée naturellement. Le général Giraud était considéré comme un fervent patriote, brillant militaire et - ce qui n'était pas sans importance aux yeux des diplomates américains - le seul officier supérieur qui, bien que fidèle au maréchal Pétain, n'avait pas prêté le serment de fidélité; enfin Giraud jouissait de l'estime des tous les milieux Nord-Africain, l'armée française en particulier. Raisonnablement, il était le seul capable, aux yeux de Américains, de rassembler sous son autorité l'ensemble de l'Afrique de Nord. Malheureusement, on ignorait encore que Giraud était un piètre politique, habité de prétentions démesurées. Nous y reviendrons mais rappelons que la nuit du débarquement, alors qu'on l'attendait à Alger pour prendre la tête de l'armée française, Giraud discutaillait encore à Gibraltar sur des points aussi ridicules que la nationalité du navire chargé de le conduire à Alger. La folle nuit du 7 au 8 novembre 1942, racontée par Murphy (et d'autres), n'a rien à envier aux avatars de la "7ème Compagnie".

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 1020 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes