Les choix diplomatiques et les affaires ? - Les rivaux de Charles de Gaulle - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Les rivaux de Charles de Gaulle / Anne Laurens

En réponse à -3 -2
-1Pragmatisme de Etienne Lorenceau

Les choix diplomatiques et les "affaires" ? de Francis Deleu le mardi 01 février 2005 à 19h08

Bonsoir Etienne, bonsoir à tous,

Vous soulignez très justement que les champions de la neutralité des Etats-Unis étaient les puissants lobbies pro-nazis; je dirais plutôt les puissants lobbies réalisant de juteuses affaires avec l'Allemagne. Il semble évident - et les choses n'ont guère changé depuis lors - que l'on désignait les ambassadeurs aux postes importants en fonction de leur "efficacité" électorale; en d'autres mots, en fonction des moyens financiers mis à la disposition des candidats aux élections.
Vous citez Joseph Kennedy, ambassadeur des Etats-Unis en Grande-Bretagne, qui contribua fortement (financièrement) au succès électoral de Roosevelt à la présidence. Quelle a pu être l'influence réelle de ce personnage peu ragoûtant qui, à Londres en 1940, prédisait l'effondrement de la Grande-Bretagne et ne cachait pas ses sympathies pro-nazies? Bien que se disant l'ami intime du président Roosevelt, Kennedy était méprisé par toute la communauté diplomatique en poste à Londres.

Joseph Kennedy et son "clan" possédaient un paquet impressionnant d'actions de la "I.G. Farben" On a avancé le chiffre de centaines de millions de dollars. On comprend que la défaite de l'Allemagne aurait signifié la perte de ce patrimoine. En homme d'affaires avisé, Kennedy confia le pactole à un prête-nom helvétique ou si l'on préfère à une société écran; la "Hinterhandel". Lorsque l'empire industriel allemand de la "I.G.Farben" s'écroula, tout ne fut pas perdu pour autant. Des opérations croisées entre "I.G.Farben" et la "BASF" ainsi que la "Hoeschst" avaient été réalisées. Ces deux dernières renaissaient rapidement de leurs cendres tandis que les succursales étrangères de la "I.G. Farben", sous l'étiquette "General Aniline" continuèrent leurs activités.
Contrairement à toute attente, le gouvernement américain décida de confisquer les avoirs de la "General Aniline" en arguant qu'il s'agissait de fonds ennemis. Malgré les réclamations véhémentes des actionnaires de "Interhandel" qui protestaient de leur "neutralité" (le siège social de l' "Interhandel" était établi en Suisse), le gouvernement américain fit la sourde oreille. Comme quoi il y a une morale en politique! .... Euh! Pas pour longtemps ! Lorsque le fils aîné de Joseph Kennedy accède à la présidence des Etats-Unis, le poste de ministre de la Justice est confié à son fils cadet. Et c'est précisément, le département de la Justice qui s'occupa de l'affaire "Interhandel".... dans le sens que l'on devine.

C'est pas tout ça! J'm'en va confier ma petite action "Livres de guerre" à notre ami suisse. Sait-on jamais avec notre webslave français?

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes