<i>Un échantillon parfaitement ignoble d'hypocrisie et de défaitisme</i> - Les rivaux de Charles de Gaulle - forum "Livres de guerre"
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Les rivaux de Charles de Gaulle / Anne Laurens

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Un portrait de Joseph Kennedy de Francis Deleu

"Un échantillon parfaitement ignoble d'hypocrisie et de défaitisme" de Nicolas Bernard le jeudi 03 février 2005 à 02h01

D'après Lord Vansittard, qui n'aurait pas renié le très bon portrait que trace Marcel-Henri Jaspar de l'ambassadeur américain. Outre d'être partisan d'une politique de détente avec l'Allemagne nazie, même après l'Anschluss, même après l'occupation progressive de la Tchécoslovaquie, même après la Nuit de Cristal, même après l'anéantissement de la Pologne, Joseph Kennedy s'est révélé être également favorable à la politique antisémite du régime national-socialiste.

Citation d'un message adressé à Berlin le 13 juin 1938 par l'ambassadeur allemand à Londres, Herbert Von Dirksen au Secrétaire allemand des Affaires Etrangères Weiszäcker : "L'ambassadeur [Joseph Kennedy] a alors évoqué la question juive et a déclaré qu'elle était naturellement de grande importance dans le cadre des relations germano-américaines. À cet égard, ce n'était pas tant notre intention de nous débarrasser des Juifs qui nous était si préjudiciable que le tapage qui avait accompagné cette politique. Lui-même comprenait totalement notre politique juive : il était originaire de Boston et là-bas, aucun juif n'avait été admis dans un club de golf ou d'autres clubs au cours des cinquante dernières années. Son père n'avait pas été élu maire parce qu'il était catholique ; aux Etats-Unis, donc, des attitudes aussi prononcées étaient tout à fait répandues, mais les gens évitaient de faire une telle agitation à ce sujet."

Message du même auteur au même destinataire, 18 octobre 1938 : "Aujourd'hui également, comme lors des conversations précédentes, Kennedy a mentionné que de très fortes tendances antisémites existaient aux Etats-Unis, et qu'une fraction importante de la population comprenait l'attitude allemande à l'égard des juifs."

Voir (en anglais) :

Ces prises de position de Joseph Kennedy auront une conséquence imprévue, et pour tout dire étonnante.

Lorsque vingt-cinq ans plus tard le fils de Joseph sera devenu Président des Etats-Unis, Louis Steven Witt, salarié d'une compagnie d'assurances texane doublé d'un individu original et imaginatif, profitera de l'occasion que lui offrait la visite du chef de l'Etat dans sa ville pour prendre place sur le parcours suivi par le convoi présidentiel. Lorsque la limousine dans laquelle avait pris place John F. Kennedy passera à sa hauteur, il ouvrira un parapluie noir afin de rappeler à ce dernier les authentiques compromissions nazies de son père - le parapluie noir était devenu depuis l'ère Chamberlain le symbole de la désastreuse politique d'appeasement...

C'était le 22 novembre 1963, à Dallas, sur Dealey Plaza - 12 h 30, heure locale. Au moment où Witt brandissait son parapluie, JFK était victime des coups de feu qui allaient lui ôter la vie. Et bien malgré lui, Witt allait entrer dans l'Histoire, suspecté par quantité de théoriciens du complot de faire partie... dudit complot. Son parapluie a d'ailleurs été immortalisé par le célèbre film amateur tourné par Abraham Zapruder :

Un auteur "conspirationniste" répondant au nom de Robert Cutler ira jusqu'à prétendre que le fameux parapluie était en réalité une arme camouflée, censée tirer une cartouche de poison :

Le schéma de l'arme est décortiqué ici :

D'autres ont prétendu que le parapluie aurait constitué un signal à l'adresse d'éventuels tireurs, mais Witt a tenu à mettre les choses au point lorsqu'il a déposé devant la Commission d'enquête parlementaire du Congrès le 25 septembre 1978 :

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