Vous rapportez bien des "faits" que j'ignorais effectivement
Par contre vous me semblez les analyser par le petit bout de la lorgnette en feignant d'ignorer les faits qui ont précédé et qui ont suivi son exécution.
Tout d'abord, vous omettez (entre autres) que, Lorsque, le 13 Mai 1941, l'Amiral Darlan rencontra Hitler à Berchtesgaden. Darlan accepta les "protocoles" demandés par Hitler qui comprenaient, outre une COOPERATION MILITAIRE au Moyen Orient ET EN AFRIQUE DU NORD, l'extradition des Juifs de France que Vichy traita de la manière que l'on sait.
Lorsque vous mentionnez les ordres de Darlan au sous-marin Ariane, le massacre de la flotte de Mers El Kebir n'a pas encore eu lieu et donc Daelan peut très bien redouter la vengeance britannique puisqu'il ne connait pas l'objectif de cette flotte alliée et qu'il est encore soumis au traité avec l'Angleterre dont Hitler qui a cette époque espère toujours pouvoir faire un traité avec ses "cousins" raciaux, n'a pas demandé la dénonciation par la France. Donc Laval ne voulait seulement pas se trouver pris entre le marteau et l'enclume.
Pétain aurait ensuite, selon les documents (aux références hélas non communiqués) auxquels vous vous référez simplement exprimé sa confiance à Darlan pour négocier une armistice avec les alliés comparable à celle qu'il avait lui même négociée avec les allemands. Vous semblez cependant omettre que Darlan a été capturé par un petit groupe de resistants français (majoritairement juifs sefarades) et livré aux Alliés. Il a donc négocié en tant que prisonnier alors qu'il n'avait pas de mandat officiel ni sur le Maroc, ni sur la Tunisie. Son accord avec le général Clarke lui a couté la vie et Sir Winston Churchill a fait annuler l'accord qu'il jugeait indigne.... et Pétain soit disant pour éviter l'envahissement de la zone sud a livré la Tunisie son armement lourd et son port devenu précieux aux allemands.
Donc si j'accepte de bonne foi vos documents non fournis, j'en réfute respectueusement votre lecture qui me parait biaisée par la vision d'un champs trop parcélaire géographiquement et temporellement. |