Salut à tous.
Toujours chez Amoretti ( 1964 ):
" Il parcourut les quartiers sinistrés et dans les hopitaux exprima ses condoléances aux blessés. Suivirent les traditionnelles réceptions par les autorités. Nulle part sur le parcours ne se manifesta l'enthousiasme des précédents voyages.
A l'Hotel de Ville, le maréchal, passant devant les groupes de personnalités, disant quelques mots à l'un et à l'autre, arriva devant les envoyés de la presse; il serra la main au doyen Martin-Besse et lui demanda:
-Qu'est-ce qu'on pense des maquis à Lyon ?
-Ils ont de nombreuses sympathies, mais ils en auraient davantage s'ils ne commettaient aucune exactions.
-C'est tout à fait mon avis, dit le maréchal.
Un mot qui, dans l'imagination populaire, ancrait l'idée d'un double jeu .
Cette nuit là, le maréchal se reposa à Collonges, au château de Tourveson dans une famille amie.
Au lever, il apprit le débarquement des Alliés en Normandie. Il paraît qu'il entra en fureur et renvoya les enfants des écoles venus lui chanter la Marseillaise. De Vichy, Pierre Laval lui téléphona et lui conseilla de rentrer au plus tôt. Mais Pétain ne voulut pas renoncer à la dernière visite prévue, celle de Saint Etienne.
Ce n'est qu'ensuite qu'il regagna Vichy "
A bientôt.
Ben El Mehli |