Bonsoir,
Regrettons que les historiens ne s'intéressent que si peu à l'économie qui pourtant exerce une influence souvent déterminante sur le cours de l'histoire des nations.
Aussi, la réflexion de CM : «
je ne développe pas de crainte d'être hors charte » ne risque pas d'être appliquée par LdG ... d'autant plus que l'argumentation et le lien vers Gallica sont des plus pertinents.
A propos des historiens devant les chiffres, Alfred Sauvy, économiste, sociologue et démographe, notait dans son ouvrage
De la rumeur à l'Histoire, Dunod, 1985 :
Devant les chiffres (ou plusieurs) diverses attitudes sont possibles : les ignorer, les fuir, les rejeter, les adopter ou les soumettre à une étude critique. (...)
Les « consommateurs » historiens n'ont, en général, pas reçu la même formation que les « producteurs » ; littéraires pour les premiers, elle est scientifique pour les seconds.
Sauvy ajoute cependant que l'écart entre les deux se réduit et de citer des historiens rompus aux disciplines de l'économie et de la démographie tandis que d'autres en restent éloignés et se privent ainsi de précieuses ressources.
Bref, place à l'économie lorsqu'elle est déterminante pour comprendre l'Histoire.
Bien cordialement,
Francis.