Oui en effet, épargnez-nous vos redites, qui fuient le problème que je soulève :
Vous défendez un MAT que je n'attaque pas. En revanche, vous évitez de me répondre de l'ouverture de ces Marchés par votre Ferry à des opérateurs purement spéculatifs, et ce depuis l'abrogation des articles 421 et 422 du code pénal. Or c'est justement ce que je critique. Car voyez-vous, contrairement au catéchisme dominant de la science économique, la spéculation et l'ouverture des marchés à tous les opérateurs n'est pas une règle universelle comme la Loi de la gravité. C'est un choix politique, fait en France par Ferry en 1885 (avec un préalable nécessaire mais non suffisant vers 1856, et non 1881 comme je l'ai écrit, lorsque la Cour de Cassation écarte l'exception de jeu des opérations financières).
Ce qui signifie qu'avant 1885, tout opérateur qui intervenait sur un marché pour vendre ou acheter du blé par exemple, devait avoir les capacités de production, de stockage et de transport pour les quantittés concernées par ces opérations. Sinon c'était la prison !
Et pour autant, les Marchés fonctionnaient, ne manquaient pas ni de liquidités, ni d'investisseurs. Et le financement en France de la Première Révolution industrielle, de la construction des voies ferrées, etc... n'a pas été à ma connaissance entravé par cette absence de "modernité" des règles juridiques régissant les activités financières.
Vous refusez d'entendre cela, préférant y lire une critique obtuse des MAT en eux-mêmes. C'est malheureusement logique, puisque vous devez vraisemblablement faire partie de ces opérateurs...
Je note que vous avez tout de même la décence de m'épargnez les fadaises sur l'apport de liquidités aux marchés - argument "classique" pour justifier l'intervention d'opérateurs spéculatifs.
Je laisse au lecteur le soin de juger qui n'a pas répondu aux questions posées dans ce débat que vous évitez de placer là où je le place.
CM |