Au faîte... - La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

La Suisse et la guerre 1933 - 1945 / Werner Rings

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1du calme ! de françois delpla

"Au faîte"... de Christian Rossé le dimanche 27 juin 2010 à 02h56

Ce qui est certain en revanche, c'est que le choix était entre les mains de Hitler, lorsqu'il était au faîte de sa puissance, et qu'il a choisi la magouille et le nid d'espions en tous genres.

Non, pas si certain. A mon sens, ce choix, Hitler ne l’a pas eu. En effet, la problématique nécessite une profondeur chronologique. L’importance de la Suisse comme plaque-tournante de certains réseaux alliés va crescendo et j’estime que la communauté du renseignement helvético-alliée ne devient efficace qu’au cours de l’année 1943.
Durant les années précédentes, la Suisse est bien un nid d’espions, mais surtout d’espions à la solde du Reich – lesquels sont arrêtés et jugés à la pelle. Certes, les Polonais, les Français et les Britanniques sont déjà implantés et travaillent déjà bien. Mais il serait exagéré de voir la Suisse d’alors comme un nid d’espions alliés. L’hiver 1942-43 va voir un renforcement sensible de la guerre secrète en Suisse. L’arrivée d’Allen Dulles et de ses millions n’y est pas pour rien. La perspective d’un débarquement en France non plus. Il semble, à en croire le chef de la branche du SR suisse orientée vers la France, que les Allemands aient perçu cette augmentation d’activité du renseignement allié, puisqu’il fait état, dans son rapport final, d’un net renforcement des mesures de lutte contre l’espionnage durant cette période.
Or, en 1943, Hitler n’est plus au faîte de sa puissance. Il n’est plus en mesure de retirer l’épine s'enfonçant dans son pied, qui jadis le chatouillait et qu’un souffle aurait suffit à anéantir. En passant, le SR suisse, pourtant plutôt enclin à crier au loup, écarte définitivement, dans le courant de l’année 1943, le risque d’une attaque allemande de nature à mettre en danger la souveraineté nationale helvétique.
Ainsi, dans l’éternelle recherche des raisons pour lesquelles Hitler n’a pas envahi la Suisse, il faut écarter de l’équation la variable « renseignement ». L’activité d’espionnage allié sur sol helvétique que le Führer a tolérée était sans commune mesure avec celle qu’il sera contraint d’accepter.

*** / ***

lue 1609 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes