J'étais et je reste persuadé que l'envoi au patrimoine de l'UNESCO, en 2004, d'un dossier mensonger sur l'Appel, par les gouvernements français et britannique conjointement, était le fruit de l'ignorance et de la gêne plus que d'un stupide effort pour imposer à la postérité des contre-vérités.
Précisions ici :
Précision supplémentaire : ma protestation auprès de l'Elysée et mes lettres d'août et de décembre derniers encourageant vivement son occupant à profiter de l'anniversaire de 2010 pour envoyer un dossier complémentaire et rectificatif, restent vierges de toute réaction malgré force relances téléphoniques (lettres motivées par le piètre résultat de la même démarche auprès du Quai d'Orsay, qui m'avait fait répondre indirectement que le dossier était en règle).
Or quand je vois la poste, même pas encore privatisée, populariser une version de la fameuse affiche réparatrice d'août 1940 en la datant du 18 juin, ce que la propagande gaulliste avait fait parfois pendant la guerre mais jamais depuis, je me dis qu'il y a vraiment aujourd'hui quelque part à l'oeuvre un rouleau-compresseur.