Bonjour,
Dans un fil saturé, sous la contribution : Michel Boisbouvier répondait à la question : Quelles erreurs a reconnu Pétain et quand ?..... à la veille de la Libération ??"Non, après, à son procès et en privé. La palinodie n'était pas son genre.
D'autre part, il a encaissé durement l'apostrophe de son ami le protestant ...
"M. le Maréchal, ce que Louis XIV a fait aux protestants n'est rien en comparaison de ce que vous faites aux Juifs". Ceci dit, ces fautes, si fautes il y a, sont à prendre dans le cadre d'une politique générale d'esquive destinée à amortir les coups.
L'ami le protestant, René Gillouin, résume parfaitement ce qu'il faut en penser : Nous aurions pu refuser à l'antisémitisme du vainqueur notre assentiment et à fortiori notre collaboration. Au lieu de cela, que constatais-je ? Non seulement une obéissance servile, mais une sorte d'émulation dans la cruauté.
René Gillouin, J'étais l'ami du Maréchal Pétain, éditions Plon, 1966. Bien cordialement,
Francis. |