Par contre, nous attendons de nos dirigeants un peu de courage. Ca doit venir d'un vieux fond de christianisme et d'histoires de crucifictions acceptées volontairement, peut être. Ou si ces dirigeants n'ont pas cette abnégations, nous voulons pouvoir le constater et le dire, sans être pour autant certains de faire mieux à leur place.
C'est oublier que les dirigeants en question (Pétain, Laval, Bousquet...) avaient la responsabilité de protéger non leurs personnes mais tout un peuple et plus spécialement les plus exposés de l'ensemble mais sans négliger non plus cet ensemble. A chaque fois qu'ils refusaient des avantages à Hitler sur le plan de sa politique extérieure, c'était des ouvriers qui partaient, des prisonniers qui ne rentraient pas, des tonnes de céréales qui ne traversaient pas la ligne de démarcation.
Quel doigté il fallut à ces hommes pour naviguer entre le Charybde du refus et le Scylla de l'aceptation. |