L'erreur delplaïenne n'est elle pas à l'inverse d'exagérer les capacités manipulatrices d'Hitler, (qui après tout ne me semble pas très différent du classique pervers), de minimiser les capacités d'actions de ses partenaires et d'amoindrir leurs responsabilités ?
En résumé : de faire d'Hitler le facteur quasi unique ou central, là où il n'est qu'un des facteurs ?
Ou l'erreur n'est elle pas de donner trop d'importance à ceux qui dirigent, et de mépriser ceux qui sont censé être dirigés mais qui en fait choisissent la direction et le rythme en tirant à gauche, à droite ou trainant des pieds ?
Au fond, ce pauvre Hitler ne s'est-il pas fait manipuler aussi, par exemple par la France, qui lui donne un vieillard pour jouer mais prépare sa revanche au fond des coeurs ? |