Non.
J'ai bien dit, - et cela m'a été assez reproché - qu'il avait paru à Vichy, en juillet 42, au moment de la conférence entre Bousquet et la SS de Paris, que la seule déportation (sans la mise à mort) constituait par elle-même un préjudice suffisant pour qu'il se préoccupe d'en limiter les effets au maximum de ses possibilités.
Je l'ai dit dans mon livre : quand Hilberg crédite Vichy d'avoir pu sauver la majorité des Juifs de France il commet un anachronisme puisque celui-ci était inconnu à cette date.
J'ai ajouté (finement ?) qu'après tout je ne vois pas pourquoi, moi, l'avocat de Vichy je ne ferais pas pareil puisque ses procureurs ne reculent devant aucune confusion des temps pour l'accabler injustement.
Et j'ai ajouté (encore plus finement ?)qu'il était heureux que Bousquet ait ignoré cette mise à mort car cela lui aurait peut-être donné un trac tel qu'il en aurait raté sa négociation.
J'ai appelé ça le trac du troc. |