Canaris en 1938 de Serge Desbois le lundi 06 avril 2009 à 14h22
Si l’on en croit Colvin, c’est en 1938 que l’on aperçoit le double langage de Canaris quand il a vu qu’après l’Autriche c’était le projet de Hitler d’entrer en Tchécoslovaquie.
D’autre part la possibilité d’une rupture du front à Sedan était connue depuis au moins 3 mois par le service de renseignement français ( commandant Navarre).
Mais le général Gamelin et Georges et leurs États-Majors étaient aussi au-dessous de tout. Ils ne leur étaient pas venus à l’esprit qu’un corps de réserve franco-anglais pourrait être susceptible de s’affronter avec un élément en pointe de la Wehrmacht. Il n’y avait pas de corps de réserve. (Étonnement de Churchill)
Gamelin ne lisait même pas le rapport sur le renseignement qui tombait tous les jours sur son bureau. « À Paris ma surprise et ma déception furent grandes : l’état-major de l’armée continuait à vivre à son rythme ancien….c’était désespérant » (Général Beaufre capitaine à l’époque page 80 de son livre « le drame de 40 »)