S'il est vrai que la capitulation sans condition est une idée américaine au départ, c'est Churchill qui l'a portée à bout de bras, comme bien des choses. Il y voyait le dénominateur commun permettant à la coalition de rester soudée, contrairement aux espoirs de Hitler, Himmler et consorts, dont Yalta (février 45 et non après la guerre comme beaucoup le croient) fut la déception ultime et cuisante.
Il s'agissait de bien montrer qu'on présenterait un front est-ouest suffisamment solide, du moins face à l'Allemagne. Toute idée de négocier avec elle avant la fin aurait ouvert une brèche probablement fatale.
Du moins était-ce le calcul de Churchill, et il l'imposa. |