La question des pertes en blindés est importante et mal interprêtée de nos jours :
à Koursk comme à El Alamein, les allemands infligèrent des pertes importantes aux blindés ennemis (et les écarts donnent parfois le vertige comme à l'aile Sud de la bataille de Koursk), mais ces pertes étaient loin d'être définitives.
En revanche, une unité blindée en retraite doit abandonner son matériel et ses chars non encore réparés. Ils deviennent des pertes définitives sans combat !
C'est ce qui se passe lors de la retraite de Cyrénaïque qui amène Rommel à abandonner toute sa base logistique, ses ateliers lourds, et tous les chars indisponibles ou immobilisés...
Dans le dernier B&B vous trouverez un petit article qui montre que le nettoyage de cette zone (base logistique arrière de la Panzergruppe pendant le siège de Tobrouk) "produira" la perte définitive de plus de 20 % des pertes totales subies par les Panzers...
La situation est identique lors de Koursk.
Merci de ces éclairages chiffrées et absolument pas longs...
CM |