Ambivalences et ambiguïtés - Une jeunesse française - forum "Livres de guerre"
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Une jeunesse française / Pierre Péan

En réponse à -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Et les n° précédents ? de Jacques Ghémard

Ambivalences et ambiguïtés de Francis Deleu le jeudi 24 avril 2008 à 11h50

Bonjour,

Parce que, quand on envoie un article à une revue, on ne sait rien des articles qui vont paraitre à coté. Par contre on a probablement lu quelques n° précédents.
Donc il serait intéressant de savoir si ces articles étaient dans la ligne habituelle ou s'ils correspondaient à une subite évolution.
Il serait également intéressant de savoir si Mitterrand a persisté.
Autant de questions sans réponses précises. Il est possible que Mitterrand n'ait pas pris connaissance de l'article de Noël de Tissot avant publication de la revue. Mais après ? Cela ne l'empêchera pas de commettre un nouvel article destiné au n° 8 de mars 1943 qui, notons-le, n'a pas été publié contrairement à ce qui a été affirmé.

Revenons à la revue ! Le titre est révélateur "France. Revue de l'Etat nouveau" et s'orne en couverture de la francisque. La revue a été créée par Gabriel Jeantet, responsable de la jeunesse en sein du cabinet civil de Pétain. Jeantet et Mitterrand entretenaient des liens étroits. Jeantet (avec Simon Arbellot, responsable de la presse au ministère de l'Information) parraina Mitterrand pour l'obtention de la Francisque.

Notons que le n° 5 de la revue est daté du 5 décembre 1942 après le débarquement allié en AFN que Mitterrand rejoindra le 15 novembre 1943 après un passage à Londres. Arrivé à Alger, Mitterrand rencontre le général Giraud alors que ce dernier est pratiquement évincé par le général de Gaulle. "Monumentale erreur" diront Eric Conan et Henry Rousso.
C'est finalement grâce à l'entremise de Henri Frenay que Mitterrand obtiendra un rendez-vous avec de Gaulle le 2 décembre.

Bref, beaucoup d'ambivalences et d'ambiguïtés dans l'itinéraire de Mitterrand.

Laissons (provisoirement) le mot de la fin à Robert Paxton qui dans un entretien avec Eric Conan, L'Express, 16 juillet 1992, confiait en termes très modérés:
L'histoire personnelle de François Mitterrand pendant la guerre fait de lui un Français plutôt typique, plutôt représentatif. Beaucoup de Français ont sincèrement cru, au début, que Pétain allait pouvoir faire mieux, beaucoup ont cru pouvoir occuper des fonctions techniques à Vichy pendant un an ou deux. Mais la Révolution nationale et l'engrenage de la Collaboration rendaient la situation impossible, et nombre d'entre eux ont pris leurs distances ou ont changé de camp. C'est d'ailleurs la tragédie de Vichy d'avoir recruté des bonnes volontés qui ont mis du temps à s'apercevoir qu'au lieu de créer une union sacrée, comme en 1914, le régime a commencé par des exclusions. C'est un point essentiel.
Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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