Je confirme bien sûr la citation de mon livre. Ceci dit, pour les soldats japonais "retrouvés" à partir de 1960 environ, il faut distinguer les desperados mal informés (de moins en moins nombreux, bien sûr)d'ex-soldats en fait intégrés à leur façon à la société locale, soit comme instructeur de guérilla (nombreuses jusque dans les années 70/80), soit comme époux d'une "indigène" (et en général les deux), et n'ayant tout simplement aucune envie de retourner au Japon.
Pour le cannibalisme évoqué en Europe, je n'y connais rien. Mais j'ai tendance à penser que si, dans certains cas de détresse extrême (cf Radeau de la Méduse, avion chilien écrasé dans les Andes), à peu près n'importe qui peut devenir cannibale, les cannibalismes médicinal ou de vengeance sont très connotés à certaines cultures ou certaines ambiances politiques. |