Il est noble, il est grand, il est généreux, de prendre rétrospectivement le point de vue de l'ennemi, de raconter ses souffrances, ses peurs, ses épreuves!
Puisque le cinéma japonais n'a pas encore entrepris son travail de repentance, puisque le Japon de 2006 continue de nier les décapités de Shanghai, les enterrés vivants, les violées de Nankin, la barbarie de la marche de la mort aux Philippines, l'énorme troupeau de femmes coréennes utilisées comme bêtes à plaisir.
C'est un cas rarissime de peuple fanatisé, qui a été démocratisé par l'introduction de la civilisation occidentale. Il n'est donc pas surprenant que dans le contexte actuel, on revalorise les mentalités du temps de l'agression guerrière.
Cherchez à QUI ça profite, et quelle propagande ça avantage.
Il va falloir apprendre à décrypter tous les films actuels, semble-t-il. La propagande est partout.
Quel "courageux" réalisateur français nous fera un film contant les engelures, le froid, l'inconfort, du SS dans son mirador, dans un camp de concentration? |