Bonjour,
.....la question posée tournait autour de l'antisémitisme "actif" qu'il soit sous la forme statutaire ou de faits, pas des conditions de vie abominables aussi bien pour le paysan polonais que le cordonnier juif.
Cet antisémitisme violent est né au milieu du XIX° siècle avec l'arrivée du capitalisme, du monde industriel, des ouvriers et des idées révolutionnaires. Ce phénoméne se produira partout en Europe Centrale et en Russie, en même temps, avec comme conséquence, l'utilisation de l'antisémitisme comme arme, un moyen d'appliquer une certaine politique, qui n'a rien à voir avec le racisme de peau ou de religion. Seule, la position ECONOMIQUE des juifs, dans les villes en est la base de départ (Voir la guerre des monopoles : alcool, tabac ou allumettes).
De nombreux juifs ont opté pour la polonisation "conseillée", d'autres l'idée d'un départ volontaire en Palestine, mais la majorité voulait une compléte autonomie EN Pologne, un Etat dans l'Etat, difficilement gérable dans une jeune république qui ne connaissait même pas exactement ses limites frontalières ou la composition de ses minorités nationales.
- Opposer le polonais des champs au juif des villes est mal présenter le problème. Par contre, découvrir et dénoncer ceux qui ont institutionnalisé l'antisémitisme actif au rang de danger pour la patrie en voulant, en réalité, défendre ses acquis et possessions, en tenant compte des "choix" politiques des communautes juives, là on approche de la réponse.
Cordialement ! |