Bonsoir - bonjour,
Voilà un sujet qui offre des amorces intéressantes pour une discussion sur les sources "objectives" lues, décodées, synthétisées et rapportées dans des ouvrages d'historiens académiques mais aussi par des chercheurs plus atypiques qui n'hésitent pas à "faire parler" une archive grâce à des éclairages différents et au contact d'autres sources moins officielles. Une manière de dire que l'archive n'est pas toujours le Graal...
Le deuxième sujet de débat que peut offrir cet ouvrage est l'accès aux archives dites sensibles; là l'expériences de chercheurs, amateurs ou pros, pourraient apporter à la thèse jugée très (trop ?) sévère de Sonia Combe des nuances, voire des points de vue opposés. La couleur "politique" d'un historien peut-elle influer sur l'obtention d'une dérogation et pourquoi certains archivistes ont-ils été sanctionnés par leur administration pour avoir permis à des chercheurs non-répertoriés de travailler sur des cartons "chauds" (Octobre 1961 ou l'Occupation) ?
Cordialement,
René Claude |