Bonjour à tous, et bon dimanche.
Jacques écrit:
C'est peut être le thème des réflexions de Jacques Fortier, le personnage principal du livre de Clavel.
Pas tout à fait. Je vous en dis un peu plus:
1952 environ. Jacques, "adolescent rebelle", comme on dirait aujourd'hui, s'engage dans l'armée par défi envers un père jurassien bien sur, viticulteur et antimilitariste.
Quelques années plus tard, il revient en convalescence psychiatrique dans son village natal. Entre temps, son père est mort de désillusions et de honte, sa mère de chagrin.
Jacques pense pouvoir effacer sa culpabilité, ses regrets -et peut-être ses visions d'horreur de la guerre d'Algérie - d'un trait de plume chez un notaire. Il a vendu la maison. Il revient pour débarasser les lieux, sans état d'âme. Un "chien rouge" lui tient compagnie.
Mais les choses ne se passent pas comme il l'avait prévu.
L'âme des objets inanimés forceront son destin.
En tout cas, je vois qu'un "simple roman de Clavel "l'antimilitariste forcéné", qui ne "devait" meme pas figurer ici, a généré quelques échanges fructueux. C'est bien.
A plus tard, Frédérique. |