... Ont, en fait, eut le "Pouvoir" de décider ou non de l'opportuité d'une guerre. Je suppose qu'au cours de siècles précédents, y compris le XXe, elles se comptent sur les doigts des deux mains (pour compter large). Mais les femmes ont-elles le gout du Pouvoir ? à débattre...

Ce qui "m'amuse" toujours dans les images de guerres que l'on voit ci et là aujourd'hui, c'est l'attitude "hystérique" des hommes (un comble, quand on connait l'étymologie du mot hystérie) tandis que l'on voit pendant ce temps-là, (regardez bien, vous verrez !) toujours les femmes à la lessive, ou à la cuisine, avec le peu qui leur reste d'eau, de nourriture ou de gamelles, une poignée de mouflets misérables accrochés à leur
robe... Une autre forme de combat, à mon avis, pour la (sur)vie, celui-ci.

Cela me fait penser à une phrase tirée d'un livre de Cheikh Modibo Diarra, (Le navigateur interplanétaire) gosse des rues africaines devenu chercheur a la NASA. Dans un de ces chapitres, il raille l'expression occidentale "quand on aime on ne compte pas". Lui affirme que justement, si! quand on aime, "on compte": on compte l'eau qu'il reste, le riz ou le mil, les vêtements à partager entre les gosses et l'aide que l'on peut encore offrir aux "vieux" qui vivent sous votre toit.... (ce que l'on ne compte plus, ce sont les grossesses...)

Voilà ce que j'avais à dire pour l'instant.

Et une petite citation provocatrice (de Drieu la Rochelle):
" L'homme n'existe que dans le combat; l'homme ne vit que s'il risque la mort".
Je prétend que la femme ne devient femme que si elle donne la vie. Y compris après des années de lutte.

A plus tard. Frédérique