S'il fallait être contemporain des faits pour comprendre ou reconstruire les faits, alors le métier d'histien n'aurait plus de sens. Bien au contraire, il me semble qu'un "non contemporain" aurait davantage de recul. Je suis entièrement d'accord avec Nicolas lorsqu'il écrit "On ne peut plus ignorer une secte qui a pignon sur rue dans certains pays du Moyen-Orient et a longtemps occupé sans partage Internet. Les ignorer, c'est franchir la première étape qui nous mènera à la catastrophe. Il faut donc en parler - puisqu'ils existent - et les réfuter - puisqu'ils mentent et falsifient". C'est pour cela, notamment, que la liberté d'expression doit avoir des limites, contrairement à la politique de "laisser dire" adoptée par les pays anglo-saxons. Il n'est jamais trop tôt( ni trop tard!) pour combattre avec la plus grande force les suppôts du négationnisme. j'ajouterai enfin que ce combat devrait aussi être mené au Japon, où les crimes de guerre, dont certains d'une ampleur inouïe (les massacres organisés de Nankin ou bien encore ce que j'appelle "l'extermination larvée" des prisonniers de guerre du Commonwealth), sont sciemment occultés. |