Voilà que Nicolas redevient (je parle de ses trois derniers messages) très logorrhéique, tout en plaidant qu'il manque de temps pour deux développements annoncés très durs pour moi, dont l'un déjà écrit. Nous languissons, je suppose, tous autant que nous sommes ! Alors pourquoi revenir sempiternellement sur les mêmes choses ?
Il y a du nouveau, il est vrai, si l'on peut dire, avec la citation du vieux message de Gilles (paru où, déjà ?). Ces choses estivales étaient en effet un peu différentes dans mon souvenir (d'où l'utilité du débat). Il y a bien des gens qui ont voulu réduire "négationnisme" à ce qu'ils appellent la "Shoah", ou j'ai rêvé ? Quoi qu'il en soit, le sens aujourd'hui déborde irrésistiblement les génocides ainsi que les crimes contre l'humanité, et c'est bien normal. Il y a dans les souhaits d'alors de Gilles, que je comprends, un côté "barrage contre le Pacifique".
D'autre part, je viens de faire une recherche google toute simple : combien d'occurrences du mot anglais "negationism" et combien de "revisionism" ? C'est environ du simple au décuple. J'aurais cru moins encore ! Il y a un taux de pénétration du concept de Rousso dans la langue de Shakespeare (qu'il me pardonne !) tout à fait intéressant. Reste que "négationnisme" est un mot plus précis et nécessairement moins large que "révisionnisme". Il désigne la négation franche et massive d'un fait établi.
Ce qui n'a guère progressé, c'est la stigmatisation, comme elle le mériterait, de l'attitude de Taylor (AJP), l'Anglais qui trouvait toutes sortes de causes à la SGM hormis l'agressivité hitlérienne.
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