Bonjour, Mr Thiriel, et merci pour vos infos sur les proportions avant-arrière.
Merci aussi d'avoir partagé avec moi mon "impuissant silence". Non, je n'ai pas "expliqué". Car devant de telles affirmations, je me suis d'abord culpabilisée: avais-je raconté l'histoire de mon père et de ses camarades de façon trop "amusante"? Je ne le crois pas. Il suffit de lire "entre les lignes", et c'est clair, je crois... la dérision est parfois une sorte de pudeur, mais tout le monde ne sait pas lire entre les lignes.
***Une image qu'on oublie jamais je crois*** dites-vous.
Oui. Un vieil ami de mon père, démineur au Génie de 43 à janvier 45, avant de devenir conducteur, a terminé ses dernières années de vie enfermé dans sa maison, recommandant à sa femme de ne plus aller dans la cuisine, que "tout allait sauter !" et à ses petits enfants de ne pas jouer dans le jardin, car "les chars et les mines allemandes les y attendaient". Cinquante ans avaient pourtant passé.
Très dur d'entendre çà. Et même si les seules photos de régiment de cet homme le montrent, en mai 45, un verre de bière à la main, il faut être bien borné et bien cruel pour oser dire "qu'il s'était, finalement, bien amusé".
Enfin, c'est comme çà...
Frédérique
R. Blanc, le démineur, est à droite sur la photo. Photo prise en Autriche en été 45. |