Ce qui est contestable, c'est la bonne grosse ficelle de la sensibilisation, avec des méthodes éprouvées. On choisit des acteurs au physique avantageux, pour montrer les héroïques chefs SS, sans aucun souci de la ressemblance.
A comparer avec les photos d'époque, et les véritables protagonistes.
Il s'agit avant tout de "réhabiliter". Goebbels est plus grand que le vrai, et boîte trés peu, le valeureux exécuteur-crémateur d'Adolf a un magnifique menton volontaire, et de nobles scrupules, le dernier défenseur de Berlin (convoqué pour être fusillé) est un valeureux héros au visage buriné.
En revanche, les soldats soviétiques ne comprennent pas un seul beau gosse. Bizarre! Ca ressemble aux procédés de la Deutsche Wochenchau.
Les séquences finales, je l'ai déjà dit, exploitent les bonnes grosses ficelles bien connues des cinéphiles. La survivante de la Chancellerie ressemble beaucoup, par sa mise en scène, à celle d'Alamo.
Et l'ajout de la gracieuse séquence finale en bicyclette, comment ne pas y voir une réutilisation de l'émotion créée par Romy Schneider, en vélo, dans "Le vieux fusil?"
Séquence finale, également, mais la pauvre Romy, elle, avait été victime des exactions des héros SS. |