A propos de tilleuls, il y a un très joli roman de Kléber Haedens - un écrivain au physique de rugbyman et au cœur d'éternel lycéen mordu de littérature - qui s'intitule L'été fini sous les tilleuls, réédité chez Grasset, coll. Les Cahiers rouges.
Trouvé cette bio - très réductrice de Haedens - mais qui cerne à gros traits le personnage complexe que fut cet amoureux de la vie à travers ses plaisirs les plus terrestres, les plus charnels :
Journaliste, critique et romancier, Kléber Haedens était proche du groupe des 'hussards', auquel appartenaient Antoine Blondin et Roger Nimier. Célèbre pour sa gourmandise, son goût de la tauromachie, du bel canto, du bon vin et du rugby, il est aussi l'auteur d'une 'Histoire de la littérature', qui reste son ouvrage le plus lu. Après avoir vécu à Paris, il s'installe à Toulouse. Son oeuvre romanesque peut être rapprochée de celle de Delteil, ou de Vallès par sa truculence, et sa morale libertaire. Son approche critique s'apparente, elle, à celle de son maître, Léon Daudet, par ses partis pris extrêmes qui le conduisent parfois à ignorer en bloc la poésie moderne, le nouveau roman et l'existentialisme.
(- Ça y est, le père Claude nous ressort un de ses écrivains "de droite" !
- J'aime aussi Aragon, Roger Vailland, Albert Cohen et Tristan Tzara.)
RC |