J'ai mis le nez dans Jour J en Afrique de Jacques Robichon. Le ton est captivant. Il émane de son récit un humanisme serein et rappelle en effet, toutes proportions gardées, les livres de Cornelius Ryan voire de Gilles Perrault, ces bons conteurs d'histoires de guerre souvent à l'origine des passions dont il est question ici. Comme chez Perrault, l'action de membres de réseaux et de soldats, ces soutiers de la Résistance (Brossolette dixit) est rapportée sobrement mais est incarnée par des hommes et des femmes ayant retrouvé un nom et une activité, bref, une réalité dans la guere mondiale. Par exemple, l'auteur prend le temps de nous parler de Jules Crest, ce marin qui amena dans sa barque à moteur Giraud et Beaufre vers le sous-marin britannique (déguisé en bâtiment américain !) qui devait les conduire vers Gibraltar.
Bien cordialement,
RC |