Mon approche a donc été, vous l'aurez compris, une peu semblable à la votre: des livres "faciles" (quel vilain mot!) d'abord, pour rencontrer des héros connus ou inconnus, puis des approches plus complexes, plus vastes, plus historiques.
Il faut savoir en outre, et je l'ai constaté à plusieurs reprises lorsque j'ai interviewé des témoins de l'épopée paternelle, que tous les "anonymes" ne savaient absolument rien de ce qui se tramait autour d'eux ! Tous me l'ont dit! Ils avancaient, ils conduisaient, secouraient, déminaient, dormaient dehors ou dans leur jeep, buvaient un bon coup de temps en temps, avaient froid ou faim ou peur, mais ils ne savaient rien que ce que l'on peut abondamment lire aujourd'hui dans les livres des historiens. Voir un des courriers que j'ai reçus, dans le sujet "Ma dernière Vie"
Alors, prendre cette deuxième guerre mondiale par le petit côté, celui des petits témoignages, me semble tout à fait opportun.
Bonsoir. a bientot.
Frédérique |