Merci pour les références de l'ouvrage. Les amiraux italiens n'ont pas fait preuve d'esprit d'initiative durant la 2 GM, mais, à leur décharge, on peut comprendre qu'ils aient eu peur de représailles en cas de défaite, la Regia Marina étant la grande fierté du Duce. Cette excellente marine ne se distingua en fait que par la témérité des petites unités de surface et par les actions individuelles de la Decima MAS. Marc Antonio Bragadin a écrit "Tramonto di una grande Marina" il y a de nombreuses années, ouvrage de référence sur le sujet (de mémoire, il doir être le fils de l'amiral Bragadin, commandant du cuirassé Roma qui fut coulé par les bombes planantes allemandes alors que les grandes unités se rendaient à La Valette pour se livrer aux Britannques, suivant ainsi les conditions de l'armistice du 8 septembre 1943; certains prétendent que Bragadin préparait un dernier baroud d'honneur... allégations bien difficiles à vérifier. Malgré tout, la Regia Marina constitua une source non négligeable de soucis pour l'amiral Cunningham, chef de la Mediterranean Fleet, si on en croit ses mémoires ("A sailor's odysee"). |