Le comte Junio Valerio Borghese est devenu le symbole des post-fascistes italiens, certes, sans que celui-ci ne fasse quoi que ce soit pour s'en défendre. Pourtant, Borghese n'était pas un fasciste militant; rappelons-nous qu'il avait même été arrêté en enfermé par Mussolini pour son refus de se soumettre aux désirs teutons. Borghese n'a jamais hésité à envoyer promener, et je pèse mes mots, SS ou Gestapo confondus. C'est pour cela que lui et la Decima étaient mal vus des nazis et des fascistes de Salo', étant donné qu'ils formaient une armée "à part" qui se battait essentiellement contre les Alliés et surtout contre les titistes en Vénétie Julienne; les missions anti-partisans italiens furent marginales et Borghese ne voulait pas en entendre parler. Borghese était proche des milieux nationalistes mais le soit-disant coup d'état qu'on lui a prêté n'était qu'une manipulation dont le gouvernement italien avait le secret (les conspirateurs florentins ont fait des émules...). Bref, le plus souvent, les "icônes" n'ont jamais rien demandé: Jeanne d'Arc a-t-elle signé pour être reprise à bon compte par le FN? La Rome impériale a-t-elle faxé au joueur de foot de la Lazio P. Di Canio l'autorisation de reprendre son salut? tout comme elle ne l'avait pas fait pour Adolf et Benito... |