Bonjour,
N'étant pas un spécialiste des problèmes "purement" stratégiques et tactiques de la Seconde guerre mondiale en général et de la Campagne de 40 en particulier, je me suis procuré il y a peu quelques essais solides afin d'acquérir des notions me permettant de suivre ici ou là le fil de discussions sur des questions militaires susceptibles de m'intéresser lorsqu'elles sont reliées à des développements politiques.
M'étant rendu compte que cet événement dit du "Haltbefehl" était abordé par la plupart des chercheurs spécialisés qui tous proposent une lecture différente argumentée souvent avec soin, j'ai cherché un rappel de ces différentes thèses. J'ai trouvé ce rappel chez Philippe Masson qui a recensé les explications. J'ai alors pensé que son recensement pouvait être utile à d'autres internautes qui ne suivent pas tous les rebonds - plus ou moins sincères - suscité par cet ordre d'arrêt devant Dunkerque.
Si j'ai aussi lu certaines relances autour du "Haltbefehl" comme des prétextes à disputes ou/et réglements de compte en ligne, je crois m'en être tenu éloigné. En revanche, je pense qu'il est intéressant de comprendre les motivations des chefs de la Wehrmacht sur le terrain, leurs mises en pratiques des ordres hitlériens mais aussi leur tendance à ne pas les appliquer ou à les modifier en fonction du déroulement d'une campagne à l'Ouest que tous les officiers supérieurs allemands avaient prédite plus longue et plus rude. Cet arrêt a un lien direct avec la surprise causée par l'effondrement français qui obligea les chefs de la Wehrmacht à improviser.
Nous sommes là en plein dans le champ et le projet de ce forum. Comme le dit très justement Francis, sans ce genre de questions, il n'y a plus de site de débats ni d'éditions spécialisées.
Comme je le dis parfois à propos des "brèves" ou d'autres pages en ligne, nul n'est jamais forcé à lire ces messages et à prendre part à des débats qu'il réprouve, mais les questions que le "Haltbefehl" soulève sont tout-à-fait légitimes sur Livres de Guerre et bien loin des querelles personnelles.
Bien cordialement,
René Claude |