…qui a tenté d’empoisonner René Hardy alors que celui-ci était à l’hôpital en raison de la blessure que lui avaient infligées les balles allemandes lors de son évasion à Caluire le 21 juin. Lucie Aubrac parle de cette affaire dans son bouquin, Ils partiront dans l’ivresse, p. 108. Elle a déposé à l’intention d’Hardy, à la porte de la prison, un pot de confiture rempli de cyanure. Pour une raison qui diffère selon les sources, Hardy n’a jamais goûté cette confiture. Les Aubrac prétendent que Hardy, méfiant, l’a fait analyser et voient là une preuve supplémentaire de sa culpabilité (Claude Bourdet, L’aventure incertaine, p.228-229) ; Hardy, quant à lui, affirme que la confiture en question ne lui est jamais parvenu (interrogatoire Hardy, Alger, 10 juin 1944, AN CJ 244).
Amicalement,
JRG |